Une Marocaine morte dans l’incendie de Paris
Meriem Erainat n’avait plus donné de nouvelles depuis cette catastrophe causée par une femme ayant des antécédents psychiatriques (pour une banale affaire de voisinage) et qui, selon les médias français, avait quitté l’hôpital psychiatrique à peine quatre jours avant le drame.
Il a fallu, selon Atlasinfo, que la mère de la victime se rende à Paris pour un prélèvement ADN en vue d’identifier le corps de sa fille. Et jusqu’à présent la justice n’a réussi à identifier que six des dix personnes mortes dans l’incendie.
L’incendie d’une rare violence de cet immeuble situé rue Erlanger dans le 16ème arrondissement de la Capitale française, a fait dix morts et une trentaine de blessés. C’est l’incendie le plus meurtrier à Paris depuis celui du 26 août 2005 qui, lui, d’origine criminelle également, avait fait 17 morts (dont 14 enfants) dans le 13ème arrondissement.
Essia B., l’auteur de l’incendie, la quarantaine, a été impliquée en 2016, dans une procédure portant sur la mise à feu de vêtements dans un magasin et une autre pour une contravention de violence. Elle aurait fait l’objet de 13 hospitalisations pour raison psychiatrique au sein de l’hôpital Sainte-Anne entre 2009 et 2019.