
Au Maroc, le nombre de mariages a considérablement baissé, tandis que les cas de divorce ont enregistré une forte hausse au cours des quinze dernières années. C’est ce qu’indique le Haut-commissariat au plan (HCP) dans un récent rapport.
Une femme marocaine mariée avec une Espagnole vient d’invoquer « son orientation sexuelle » pour demander l’asile politique en Espagne et ainsi empêcher son expulsion.
Actuellement incarcérée à la prison de Fontcalent, la jeune Marocaine s’est mariée le 4 octobre dernier avec sa codétenue pour empêcher son expulsion d’Espagne à l’issue de sa peine. Elle avait obtenu ce jour là une permission de sortie exceptionnelle de l’administration pénitentiaire.
Pour obtenir sa libération, sa compagne a expliqué avoir contracté un mariage en prison et indiqué que cette semaine, elles avaient rendez-vous à la mairie pour légaliser la situation administrative de la jeune Marocaine.
Si le mariage n’empêche pas son expulsion, son avocate pourra demander l’asile politique en raison de son homosexualité, « qui est un délit au Maroc et qu’elle pourrait, de même que sa famille, faire l’objet de représailles de la part des autorités marocaines. »
D’après le site Información, les deux femmes ont entamé une relation sentimentale alors qu’elles étaient incarcérées toutes les deux à Algésiras, dans le sud de l’Espagne. Après sa remise en liberté, la jeune Espagnole a demandé à l’administration pénitentiaire que sa compagne Marocaine soit transférée à la prison de Fontcalent pour être plus proche d’elle.
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