Près de 20% des potentiels bénéficiaires du nouveau programme l’aide au logement lancé par le roi Mohammed VI en octobre dernier sont des Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Des chiffres qui viennent d’être publiés par le conseil supérieur de l’éducation montrent que les Marocains du monde n’ont pas, pour une majorité, une bonne maîtrise de la langue arabe classique.
Selon une étude d’évaluation du programme d’enseignement de la langue arabe et la culture marocaine aux enfants des MRE, qui vient d’être présentée par le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation professionnelle et de la recherche scientifique (CSEFPRS), 52% des Marocains résidant à l’étranger ont une connaissance faible voire très faible de l’arabe, et 38% en ont une connaissance moyenne.
Cette étude citée par le journal l’Economiste fait suite au résultat d’un sondage réalisé dans trois pays européens (France, Allemagne et Belgique) auprès d’un échantillon représentatif de 1.272 personnes âgées de 18 à 45 ans.
La majorité des personnes interrogées (70%) ont débuté l’apprentissage de l’arabe entre l’âge de 6 et 8 ans et 62% ont mis plus de quatre ans à l’apprendre. Les motivations diffèrent selon les personnes interrogées : 91% estiment que c’est important de connaître l’arabe, 84% l’ont appris pour mieux comprendre le coran et 65% pour préserver la culture marocaine.
Toujours d’après cette étude qui a été dévoilée en présence du ministre de l’Education nationale, Mohammed Hassad, et du ministre chargé des MRE, Abdelkrim Benatiq, l’écrasante majorité (96%) considèrent que l’enseignement de l’arabe classique doit continuer.
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