
Conscient de l’importance de sa diaspora, le Maroc accentue ses efforts pour attirer les compétences marocaines résidant à l’étranger.
Depuis le 13 avril, l’Italie s’active à mettre en place un nouveau décret gouvernemental qui ôte toute discrimination à l’égard des conducteurs de transports en commun. Ceux-ci devaient obligatoirement être de nationalité italienne, selon un décret datant de 1931. Ce décret ne plaisait vraisemblablement pas à Mohamed Hailoua, un Marocain établi dans le pays.
Il a fallu 83 ans et deux procès pour que l’Italie annule les conditions discriminatoires pour accéder à la fonction de conducteur de transports en commun. L’un de ces procès concerne un Marocain qui s’est vu refuser l’accès à cette fonction, en 2009, à Milan.
Le ministère des Transports avait refusé de lui délivrer une autorisation, sous prétexte que ce genre d’emploi pourrait permettre des attaques terroristes d’envergure. Mais le marocain n’en est pas resté là et a été en justice contre ce refus. Le second procès concerne un Congolais dans le même cas de figure.
Dans les deux cas, les plaignants ont eu gain de cause, ce qui a poussé les autorités italiennes à revoir cette loi pour aujourd’hui proclamer l’égalité sur le marché du travail, quelle que soit la nationalité.
De nombreuses discriminations similaires sont encore d’usage en Italie, et concernent spécialement le domaine social (allocations sociales, rémunérations…).
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