Dans sa décision, le juge a interdit au Marocain de communiquer avec la victime ou de s’approcher à moins de 100 mètres d’elle ou de son domicile pendant une période de dix ans. Il devra également verser à la victime la somme de 33 840 euros à titre de dommages-intérêts. L’accusé a déjà cédé à son ex-femme 50 % du logement de Reus et s’est engagé à poursuivre et achever le paiement des frais d’hypothèque.
L’accusé et la victime vivaient en couple depuis 2012, avant que le Marocain ne décide le 18 avril 2020, d’engager la procédure de divorce après avoir appris que sa compagne aurait commis l’adultère. Depuis cette date, il a abandonné le domicile conjugal et est allé s’installer chez son frère. Une semaine plus tard, soit le 26 avril 2020, il est retourné dans le domicile pour dit-il, récupérer quelques effets personnels. La femme lui a refusé l’accès à l’appartement, mais sur son insistance, elle a fini par lui ouvrir, rapporte Diari de Tarragona.
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Une fois à l’intérieur, le Marocain a commencé par reprocher à la victime ses supposées infidélités. Alors qu’elle s’affairait à la cuisine, elle a vu le Marocain venir y chercher un couteau, ce qui ne l’a pas inquiété, estimant qu’il en avait besoin pour ramasser ses affaires. C’est ensuite que le Marocain l’a agressée par-derrière avec le couteau de 20 centimètres de long, au niveau du cou .
Alerté par les appels à l’aide de la femme, un voisin est finalement venu la secourir. Elle a été transférée d’urgence à l’hôpital où elle a passé cinq jours en soins intensifs. Elle traîne des séquelles de cette agression et souffre d’un stress post-traumatique. L’accusé, âgé de 43 ans, avait servi dans l’armée marocaine entre 2004 et 2005, avant d’être déclaré inapte en raison de troubles psychotiques aigus.