
Dans le secteur du sport en plein essor au Maroc, l’informel gagne du terrain. Les professionnels, mécontents, tirent la sonnette d’alarme.
Le décès d’un homme de 70 ans, mardi matin, au poste-frontière de la ville de Ceuta, a ému plus d’un. Le septuagénaire, transporteur de marchandises de contrebande, est décédé d’une crise cardiaque, alors qu’il faisait la queue.
Cet énième décès relance une fois encore le débat sur les conditions précaires qui sont faites à ces personnes âgées. Elles sont de plus en plus nombreuses à exercer le métier
de porte-faix, au péril de leur vie.
A en croire Hespress qui rapporte le récit des témoins de cette triste scène, le vieil homme, "un habitant de Fnideq, s’adonnait au métier de contrebande. Il est décédé, alors qu’il était assis, accroupi, dans la longue file d’attente, sans que personne ne s’en rende compte, avant de constater que le septuagénaire ne suivait plus l’avancement de la queue".
A la suite de ce constat, la même source fait savoir que le corps du défunt a été transporté à la morgue de l’hôpital "Hassan II" de Fnideq. Une enquête a été ouverte par les autorités sécuritaires sur les circonstances du décès. Et, de rappeler, que le 15 janvier 2018, deux femmes porteuses de marchandises, encore appelées "femmes-mulets", ont perdu la vie, dans une bousculade, à cette même frontière, entre le Maroc et l’enclave espagnole de Ceuta.
Plus proche de nous, quatre autres femmes-mulets sont mortes, piétinées dans des bousculades, toujours à ce poste-frontière, qui jouit d’un statut de port franc, rappelle la même source.
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