À la suite de la plainte de la victime, les agents de la Brigade provinciale de l’immigration et de la documentation (UCRIF) de Murcie ont ouvert une enquête qui a abouti le 9 février, à l’arrestation du Marocain qui sera poursuivi pour les crimes d’agression sexuelle, d’exploitation par le travail, d’atteinte à l’intégrité morale, et pour blessures et menaces.
La victime a travaillé 15 heures par jour pendant la première année et demie de travail. Avec la crise sanitaire et les mesures restrictives mises en place, les heures de travail ont été réduites à 12 heures par jour, du lundi au dimanche, sans droit de congés. En contrepartie, la victime devait percevoir un salaire. Mais le patron marocain choisissait, selon son bon vouloir, de la rémunérer en fonction de la nature bonne ou moins bonne des recettes journalières.
La perquisition menée par la police nationale dans les établissements dirigés par le Marocain, a permis de saisir une importante quantité de documents attestant de son activité illégale d’exploitation par le travail. Quant à la victime, elle a été confiée à une ONG afin de recevoir l’aide et l’assistance nécessaires pour son rétablissement, après le traumatisme subi. La Marocaine est en situation illégale et mère d’enfants restés au Maroc.