Tanger : une élue en prison pour fraude et escroquerie au visa
La vice-présidente de l’arrondissement de Bni Makada, à Tanger, vient de faire les frais de l’affaire de fraude au visa Schengen qui a touché le consulat d’Espagne à Tanger.
Des entreprises chinoises et africaines seraient impliquées dans une vaste opération de fraude orchestrée au Maroc par des importateurs. Ces derniers ont importé des tissus de Chine, en manipulant leurs déclarations déposées auprès de l’Administration des douanes et des impôts indirects.
Tout est parti de déclarations répétitives et semblables de sociétés actives ces quatre dernières années, dans l’import de tonnes de tissus. Ces dernières avaient entre-temps cessé toute activité, aussi bien l’import que l’export des matières premières importées de Chine. Par la suite, elles ont été exonérées pour exporter leurs produits finis. Seulement, ces importateurs ont plus tard importé des tonnes de tissus, en manipulant leurs déclarations déposées auprès de l’Administration des douanes et des impôts indirects, rapporte Assabah.
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Ces sociétés auraient confectionné des vêtements en prêt-à-porter avant de les exporter vers des pays africains. Pour réussir leur coup, les importateurs auraient utilisé des noms de sociétés de prêt-à-porter, « qui ont servi finalement d’écran de fumée pour bénéficier de l’exonération fiscale, avant de les revendre avec des marges plus importantes », ajoute le quotidien. Doutant de ces déclarations, l’Administration des douanes et des impôts indirects en collaboration avec ses homologues africains et chinois a mené une enquête, donnant lieu à une série d’audit des données communiquées par ces importateurs, ainsi que la nature des relations entre eux et leurs partenaires internationaux.
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L’enquête confirme que des opérateurs chinois avaient vendu des tissus aux importateurs marocains concernés. De plus, les douanes de plusieurs pays africains ont assuré n’avoir aucune trace de vêtements prêt-à-porter en provenance du Maroc. En d’autres termes, « les tissus importés de Chine n’avaient pas été exportés vers l’Afrique ou ailleurs, mais avaient bien été revendus au Maroc, profitant ainsi de l’exonération fiscale pour maximiser les profits des importateurs, conclut l’enquête. »
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