Casablanca : les bars menacés de fermeture par les autorités
Les propriétaires de bar à Casablanca sont dans le collimateur du ministère de l’Intérieur qui menace de faire fermer les établissements.
Le règlement ne semble pas être le même pour tous les débits d’alcool au Maroc. Alors qu’une partie est obligée de fermer pendant trois jours de suite, d’autres ouvrent boutique, 24 heures après l’Aïd.
Le décret de 1967 relatif à l’interdiction de la vente d’alcool aux musulmans ne semble pas être appliqué à la lettre sur l’ensemble du territoire. A la wilaya de Marrakech-Safi, à titre d’exemple, les débits d’alcool et les bars ont été autorisés à ouvrir le deuxième jour après l’Aïd el Mawlid.
Si Agadir et Tanger ont fait de même, d’autres régions du Maroc n’ont pas bénéficié du droit de dérogation, notamment, Casablanca-Settat où les commerces ont été fermés pendant trois jours de suite.
Le quotidien Assabah s’interroge sur les raisons derrière ces décalages entre les différentes régions, surtout que le décret est clair sur le sujet. Il se demande s’il s’agit d’une décentralisation forcée par des contraintes touristiques ou par des sautes d’humeur des walis (préfets) .
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