Le Maroc a lancé un appel d’offres international pour l’acquisition et l’installation de dispositifs automatiques de comptage du trafic routier. Le coût du marché est de 16 millions de dirhams.
Au Maroc, la voiture n’est pas un moyen de transport, mais un luxe, en raison du monopole imposé par les concessionnaires pour bloquer les importations de véhicules d’occasion. A fin 2013, 3,28 millions de véhicules toutes catégories confondues étaient en circulation dans le pays, soit une hausse de 5,19% par rapport à 2012. Cette hausse est à imputer principalement à l’évolution de 5,34% du parc de véhicules utilitaires.
Les voitures de tourisme qui représentent près de 70% du parc automobile national, ont enregistré au cours de la même période une hausse de 5,9%. Ce chiffre démontre le faible taux d’équipement des ménages marocains, soit environ 70 véhicules pour 1000 habitants, contre 700 pour l’Europe.
L’inconvénient de cette évolution réside dans le fait que 50% du parc automobile national est concentré entre Rabat et Casablanca. Dans la métropole économique, près d’un 1,5 million de véhicules sont en circulation dans la ville.
Le parc automobile casablancais devrait quadrupler dans les 20 prochaines années. A Casablanca, près de 11 millions de déplacements sont effectués quotidiennement.
En 2013, 120.000 véhicules dont 108.000 particuliers ont été vendus au Maroc, soit 7% de moins qu’en 2012. Le segment qui a le vent en poupe est celui du low cost. Les ventes de Dacia entre mars 2013 et mars 2014, ont enregistré par exemple une augmentation de plus de 22%.
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