Lors d’un séminaire numérique organisé par l’Association marocaine des sciences médicales et la Fédération nationale de la santé jeudi soir sous le thème « La vaccination, le moyen sûr et efficace d’éliminer le virus corona émergent », le ministre a indiqué que le processus de vaccination « représente l’espoir de surmonter cette crise sanitaire et ses conséquences ». En ce qui concerne le retard accusé par le démarrage de cette campagne annoncée pour le mois passé, Khalid Ait Taleb a précisé qu’« il était très nécessaire d’attendre les licences qui permettraient l’utilisation des vaccins, n’en déplaise à certains qui y voient un retard sur le calendrier », a-t-il indiqué. Il a ajouté que « les comités scientifiques ont tenu à suivre tous les détails de l’épidémie et les étapes de développement et de fabrication des vaccins ».
En ce qui concerne la campagne proprement dite, le ministre de la Santé a déclaré que le Maroc a commandé environ 60 millions de doses pour trois mille points de vaccination à travers tout le territoire national, en plus des unités mobiles. Les Centres hospitaliers universitaires (CHU) seront des points de vaccination pour les professionnels de la santé qui y travaillent. Il a rassuré que toutes les mesures ont été prises pour le succès de la campagne. Mieux, « un ensemble de précautions a été adopté pour éviter la transmission de l’infection, lors du processus de vaccination qui sera supervisé par des professionnels de santé ».
Selon le ministre, la vaccination se fera en deux étapes. Dans un premier temps, il s’agira de vacciner les professionnels de la santé, le personnel militaire, les forces de sécurité, les autorités locales et celles de l’éducation. La seconde étape est celle de la population en fonction de leurs tranches d’âge. Toutefois, le ministre invite les Marocains à faire preuve de vigilance, à continuer de respecter les mesures préventives, car il est nécessaire de les « respecter plus étroitement jusqu’à ce que la période de vaccination soit terminée et que l’immunité de groupe souhaitée soit atteinte et que des anticorps soient créés pour permettre le retour à la vie normale d’avant Covid », insiste-t-il.
Pour Khalid Ait Taleb, le mois de ramadan pourra être passé sans restriction sanitaire, mais pour cela, il faudrait que la campagne de vaccination se déroule dans les meilleures conditions. Mais avec le retard observé, cela semble quelque peu hypothéqué, indique la même source.