Le gouvernement s’apprête à adopter un nouveau projet de décret visant à exempter les véhicules de la police, de la gendarmerie et des forces auxiliaires de l’obligation d’installation d’un dispositif de mesure de vitesse.
La police a décidé d’ouvrir une enquête
La publication d’une vidéo d’une tentative de viol qui s’est produite à Casablanca fait réagir la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) qui vient d’annoncer l’ouverture d’une enquête.
Les « services de police à Casablanca ont ouvert une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent au sujet d’une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montrant une tentative de viol d’une jeune femme », lit-on sur un communiqué de la DGSN.
Ce « crime a été commis dans une zone relevant de la compétence territoriale du district de la sûreté de Ain Sebaâ (Casablanca) », poursuit le communiqué, selon lequel aucune plainte n’a été déposée par la victime et personne n’a composé le numéro 19 pour en faire part à la police.
Sur cette vidéo, on entend l’un des interlocuteurs dire à son camarade de crier pour faire comprendre à l’agresseur qu’il est observé et filmé, mais ce dernier ne réagit pas pendant les 60 secondes que dure la vidéo.
Le code pénal marocain punit très sévèrement les viols et les tentatives de viol. Si une personne est reconnue coupable d’un viol, elle est passible d’une peine pouvant aller de cinq à dix ans de prison, en plus d’une amende de 10.000 à 100.000 dirhams. Si la victime est mineure, en situation de handicap ou une femme enceinte, la peine est doublée et atteindra 20 ans de prison alors que l’amende pourra s’élever à 200.000 dirhams.
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