Lors d’un débat organisé par le Parti Authenticité et Modernité (PAM), Ghita Mezzour, ministre de la transition numérique et de la réforme de l’administration, a révélé la part du territoire marocain sans couverture internet.
21 investisseurs marocains et 11 internationaux ont été retenus à l’issue de l’opération de cession par l’Etat de 4% du capital de Maroc Telecom.
« Un grand succès ». Pour le ministère des Finances et de la Privatisation, l’opération de cession par l’Etat de 4% du capital de Maroc Telecom sur la bourse de Casablanca a été un « grand succès » ; une opération expresse et efficace. La cession par l’Etat de 4% du capital de l’opérateur historique lui a permis d’engranger quelque 4,57 milliards DH dont 50% seront injectés dans le Fonds Hassan II pour le développement économique et social.
La demande totale exprimée pour les 35,16 millions de titres à pouvoir à largement dépassé ce chiffre. Le taux de sur-souscription a été en effet de 2,73 fois, ce qui représente un total de plus de 90 millions d’actions. C’est un niveau très élevé pour les opérations de ce genre, souligne-t-on. Le prix de la transaction retenu a été de 130 DH, soit une décote de 2,3% par rapport au cours de clôture de mardi 26 juin, la veille de l’annonce de l’opération, qui était de 133,1 DH. 59 investisseurs étaient en lice dont 29 marocains et 30 internationaux. Seuls 32 investisseurs, parmi lesquels figurent 21 nationaux, ont été retenus. Sur les 21 investisseurs marocains retenus, les caisses de retraites ont été les plus servies avec 55% des actions cédées, suivies des compagnies d’assurance (25%), arrivent ensuite les banques avec 8% des actions, les OPCVM ferment la marche. Parmi les investisseurs étrangers, figurent en bonne place les OPCVM. Et ce sont principalement les Français qui ont été servis. Font partie également du nouvel actionnariat de Maroc Telecom des investisseurs suisses, anglais, allemands et émiratis. « Nous n’avons éliminé aucun investisseur. C’est la règle de la proportionnalité qui a joué », affirme Abdelaziz Talbi, directeur des entreprises publiques et de la privatisation au ministère des Finances.
« Nous avons entrepris toutes les dispositions nécessaires de communication pour toucher tous les investisseurs institutionnels marocains qui sont une trentaine au total », ajoute-t-il. Les Marocains ont acquis pour l’équivalent de 4,36 milliards DH d’actions alors que la part des investisseurs internationaux ne dépassait guère les 212 millions de DH. La relative faiblesse de la part des étrangers dans la transaction s’explique, précise-t-on, par le fait que la plupart d’entre eux ont soumissionné à un prix inférieur à celui retenu pour l’opération. À noter par ailleurs que deux autres opérations majeurs qui ont porté sur des actions de France Telecom et l’opérateur grecque OT, ont eu lieu pendent la même période que celle de Maroc Telecom. Ce qui aurait limité la demande des investisseurs étrangers.
Il n’en reste pas moins que « c’est une bonne performance compte tenu de l’effort marketing relativement faible », souligne-t-on auprès du syndic de placement.
« Nous sommes comblés », conclut M. Talbi. Et lui de préciser que compte tenu de l’évolution de l’économie mondiale l’Etat est appelé à céder la totalité du capital de Maroc Telecom selon les modalités et les dates que définira le gouvernement.
Aujourd’hui le Maroc - Tahar Abou El Farah
Ces articles devraient vous intéresser :