Le gouvernement s’apprête à adopter un nouveau projet de décret visant à exempter les véhicules de la police, de la gendarmerie et des forces auxiliaires de l’obligation d’installation d’un dispositif de mesure de vitesse.
Un officier de police et un officier de la paix relevant du service central de gestion des recrutements et des concours ont été suspendus et seront présentés devant le conseil de discipline. Ils seraient impliqués dans des actes de fraude lors de leur participation aux concours des officiers organisés auparavant par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Un audit interne des dossiers des agents de police ayant passé avec succès les concours professionnels externes pour accéder à un grade supérieur a révélé que les réponses des deux agents suspendus sont identiques à des articles scientifiques diffusés sur Internet, ce qui a nécessité l’ouverture d’une enquête administrative pour vérifier les épreuves et les comparer avec les articles publiés, indique vendredi la DGSN dans un communiqué.
Cette enquête administrative a confirmé que les deux fonctionnaires en question ont bien commis l’acte de fraude, précise la même source. La nouvelle charte de recrutement adoptée il y a trois ans par la DGSN avait fixé trois niveaux de contrôle et d’audit dans le processus d’organisation des concours de recrutement dans les rangs de la sûreté nationale, rappelle la même source.
Le premier niveau porte sur le contrôle en temps réel et la lutte contre tous les moyens de fraude lors du déroulement des concours, ainsi que pendant la correction et l’annonce des résultats, alors que les autres niveaux d’audit et de contrôle sont a posteriori et portent sur le traitement des dossiers des candidats ayant passé les concours, y compris les dossiers des fonctionnaires de police tenus d’être honnêtes, disciplinés et de respecter l’éthique de la profession de police, explique la même source.
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