La commission des finances à la Chambre des représentants va examiner à partir d’aujourd’hui la proposition de loi fixant un plafond pour les salaires et rémunérations des patrons des entreprises et établissements publics, nous apprend le journal Aujourd’hui le Maroc. Il en sera de même pour les indemnités de certains élus disposant de plusieurs mandats.
Selon ce projet de loi, la rémunération maximale sera de 1,2 million de dirhams par an, soit 100.000 dirhams net indemnités comprises et ce, dit-on, pour assurer une certaine équité sociale.
Toutefois, cette loi, si elle est votée, va exclure certaines catégories comme le note le site telquel.ma, notamment les hauts responsables d’établissements publics comme l’OCP, la RAM, l’ONCF, le CIH, le Crédit agricole, la MASEN ou encore les fonctions militaires. En tout, 40 postes considérés comme stratégiques ne sont pas concernés pas la loi.
L’ancien ministre Mohamed Moubdie reconnaît que cette loi ne fait pas l’unanimité au sein de la majorité, et assure que l’action du gouvernement « n’est guidée ni par les statuts Facebook, ni par le populisme ».