La question du Sahara à l’agenda de la diplomatie marocaine en 2021
La question du Sahara est inscrite à l’agenda 2021 de la diplomatie marocaine. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains...
Depuis sa mise en place, le Maroc soutient le processus de réforme institutionnelle de l’UA. Le royaume a une très grande conscience de son poste en tant que membre du Comité consultatif, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors de la 34ᵉ session ordinaire du Sommet de l’UA, qui s’est tenue en visioconférence, samedi.
« Notre famille institutionnelle doit évoluer vers une plus grande efficacité et une rationalisation de l’organisation panafricaine, afin d’être en phase avec les attentes des populations africaines », a déclaré le chef de la diplomatie marocaine, ajoutant que son pays s’inscrit dans le processus de cette réforme. Nasser Bourita a souligné que « le rapport intérimaire sur la réforme institutionnelle de l’UA, présenté par le président du Rwanda, Paul Kagamé, est un exemple de détermination structurante et de leadership clairvoyant, sur un chantier des plus stratégiques pour notre Union ».
Pour le Maroc, 2021 est « aussi déterminante que 2002, qui a vu notre organisation faire sa première mue institutionnelle. À ceci près que nous le faisons aujourd’hui avec le recul de l’expérience, avec la confiance de nos acquis, mais aussi les enseignements de nos lacunes », a rappelé M. Bourita. Ainsi, « nous devons prendre la mesure de ce tournant institutionnel », a-t-il précisé, tout en estimant que l’UA est à une nouvelle ère qu’on doit ancrer dans le panafricanisme authentique, qui s’inspire de la vision des pères fondateurs.
Le Maroc se réjouit de la poursuite du processus à travers une démarche exemplaire de dialogue, de co-construction et de co-appropriation, grâce au leadership de M. Kagamé et la détermination du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.
Toutefois, fait observer le Maroc, la réforme aura un goût d’inachevé si l’un des organes principaux de l’UA, surtout le Conseil de paix et de sécurité, n’est pas examiné de façon claire et profonde, comme le conseille le rapport du président Kagamé, en invitant ses pairs à s’y accrocher sans retard.
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