Les Marocains sont fixés ce dimanche 10 mars sur le début et la fin du ramadan. Quand commence le mois sacré au Maroc ?
Le roi du Maroc Mohammed VI a dévoilé vendredi les détails d’une réforme des affaires religieuses censée améliorer la lutte contre l’islam radical. Elle prévoit la création de plusieurs organes dans l’administration du royaume.
Cette « stratégie », énoncée lors d’un discours au palais royal de Casablanca, retranscrit par l’agence officielle Map, vise à respecter une promesse formulée après les attentats de mai 2003 au Maroc. Mohammed VI s’était engagé à améliorer la gestion des affaires religieuses dans le royaume chérifien.
La réforme crée deux directions au sein du ministère des Affaires religieuses, l’une chargée de l’enseignement islamique traditionnel et l’autre responsable des mosquées.
L’objectif, a indiqué le roi, est de surveiller l’enseignement de l’islam dans des instituts autorisés et de contrôler la construction et le financement des mosquées.
Mohammed VI a affirmé que cette réforme contribuerait à « redresser » l’image de l’islam, « en réaction à l’extrémisme de scélérats désaxés et au terrorisme aveugle perpétré par des agresseurs qui n’ont ni patrie ni religion ».
Le ministère des Affaires religieuses va nommer des représentants chargés de vérifier la mise en oeuvre de la réforme dans l’ensemble du pays. Des conseils régionaux de dignitaires religieux vont également être mis sur pied.
Leur action sera coordonnée par un Conseil suprême de dignitaires habilités à émettre des fatwas (décrets) pour éviter l’instrusion dans la religion d’individus agissant en « dehors du cadre institutionnel légal », selon le roi. Des femmes devraient être nommées au sein de ces conseils.
Le roi a en outre mis en garde ceux qui, y compris au sein de l’opposition islamiste autorisée, contestent son statut de plus haute autorité religieuse du pays.
ats / 24 Heures
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