Enquête après le décès d’une Québécoise au Maroc
Une Québécoise de 26 ans est récemment décédée au Maroc après avoir subi une intervention chirurgicale. Le Bureau du coroner du Québec a décidé d’ouvrir une enquête pour...
« Actuellement, les Québécois en voyage au Maroc effectuent surtout des circuits. Nous voulons les inciter à compléter leur séjour par une semaine à la plage », dit Rachid Maaninou, directeur des marchés internationaux de l’Office national marocain du tourisme (ONMT).
C’est que le Maroc est en train de construire six grandes stations balnéaires qui augmenteront de 52 500 chambres d’hôtel sa capacité d’accueil.
« Nous avons 3500 kilomètres de côtes et, jusqu’à présent, nous n’en utilisions vraiment que six : la plage d’Agadir », explique Rachid Maaninou qui était de passage à Montréal la semaine dernière. Il était venu inciter les grossistes québécois à inclure davantage de séjours balnéaires dans leur programmation.
Construite au bord de la Méditerranée, la première de ces nouvelles stations, Saidia, aura une capacité de 28 000 lits. Un premier hôtel, géré par la chaîne espagnole Barcelo, y ouvrira ses portes le printemps prochain.
Mogador, station conçue sur le modèle de l’ancienne médina de la ville voisine d’Essaouira, accueillera des touristes en 2008. Développée par le groupe français ACCOR, qui la dotera de 10 500 lits, ce sera une station "haut de gamme" où on retrouvera plusieurs petits hôtels-boutique de 50 à 100 chambres.
Les autres stations, qui ouvriront plus tard, sont Lixus (12 000 lits, au sud-ouest de Tanger), Mazagan (7600 lits, près d’El Jadida, qui sera mise en valeur par les propriétaire du fameux Atlantis, aux Bahamas), Taghazout (21 000 lits, près d’Agadir) et Plage Blanche (un produit « désert et plage » de 26 000 lits, au sud d’Agadir). Parallèlement à ces investissements sur le littoral, le Maroc accroîtra également la capacité hôtelière dans les principales villes touristiques.
Les autorités ont aussi lancé un plan de développement de l’offre en milieu rural (sur le mode des gîtes à la ferme).
« Vision 2010 »
Ces projets s’inscrivent dans le cadre du plan « Vision 2010 » qui consiste à faire du tourisme un des fers de lance de l’économie marocaine. Le pays, qui a accueilli 3,5 millions de touristes en 2003, veut en recevoir 10 millions en 2010.
Une série de campagnes de promotion orchestrées en Europe lui a déjà permis de doubler le nombre d’arrivées, puisqu’il devrait accueillir 6,5 millions d’étrangers cette année.
Quelque 36 000 touristes canadiens (dont 80% de Québécois) ont voyagé au Maroc en 2005. L’ONMT veut en accueillir 70 000 en 2010. Nos compatriotes visitent surtout le Maroc au printemps et en automne, alors que les températures maximales moyennes se situent autour de 22 à 26 °C à Agadir et de 20 à 24 °C à Casablanca.
De l’autre côté de l’Atlantique, les efforts de l’ONMT sont appuyés par l’essor des compagnies à bas tarifs qui amènent de plus en plus d’Européens à s’évader fréquemment pour de courts séjours à moins de trois heures de vol.
Le transporteur Royal Air Maroc s’est d’ailleurs doté d’une filiale à bas tarif, établie à l’aéroport de Marrakech : Atlas Blue. Du côté canadien, Royal Air Maroc augmentait de 40% la capacité mise en service sur la route Montréal/Casablanca en 2006.
« Cet été, nous exploitons 10 vols hebdomadaires, ce qui nous amène à proposer deux départs quotidiens vers Casablanca trois fois par semaine », dit Farid Zamakhchari, directeur général de la RAM au Canada.
« L’hiver prochain, nous passerons à six vols par semaine, contre quatre ou cinq l’an dernier. La compagnie vient d’acquérir un troisième gros-porteur de type B-767 que nous partageons avec New York. »
André Désiront - La Presse
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