La jeune Khadija
La première audience de son procès avait eu lieu le 6 septembre puis une deuxième le 10 octobre lors desquelles certains des accusés avaient reconnu les violences et les sévisses à l’encontre la victime.
Khadija avait été torturée, tatouée, violée, frappée pendant plusieurs semaines dans une commune non loin de Fqih Ben Salah. Ses bourreaux avaient fini par la relâcher après la promesse de son père de ne pas avertir la police. Finalement, elle s’est rendue au commissariat pour porter plainte et décidé de témoigner dans une vidéo pour raconter tous les sévisses qu’elle avait subis durant sa séquestration.
Les auteurs risquent des peines pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison pour « torture et usage d’arme causant des blessures et séquelles psychiques », « constitution d’une bande organisée, enlèvement et séquestration », « non-dénonciation de crime », « traite d’être humain sur mineure », « viol », « menace de meurtre » et « non-assistance à personne en danger ».