Depuis janvier, Babour Sghir, député UC, est en détention préventive suite à une plainte pour escroquerie déposée par Bank of Africa (BOA), rapporte Médias24. Le montant de l’escroquerie s’élèverait à plus de 600 millions de dirhams. La défense de l’élu a rejeté les accusations. Elle évoque une simple affaire de dettes commerciales.
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Ouvert le 26 janvier dernier, le procès du parlementaire se poursuit. À l’audience de mercredi, il a comparu en visioconférence devant le tribunal correctionnel de Casablanca. Déclinant son identité, il affirme être « sans emploi ». « Je n’avais plus rien avant mon arrestation », assure-t-il, avant de formuler une demande : assister à son procès en présentiel. Une demande qui a reçu l’assentiment du juge. Ce dernier a reporté le procès au 16 février.
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Au cas où le tribunal le déclarerait coupable d’escroquerie, l’élu risque une peine d’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 500 à 5 000 dirham, ou une peine d’emprisonnement de deux à dix ans et une amende maximale de 100 000 dirham s’il a fait appel au public en vue « de l’émission d’actions, obligations, bons, parts ou titres quelconques, soit d’une entreprise commerciale ou industrielle", conformément aux dispositions de l’article 540 du Code pénal.