Le ministère espagnol des Affaires étrangères, sous la houlette de José Manuel Albares, a retiré de son site internet une section consacrée au Maghreb et au Moyen-Orient. Auparavant, cette partie incluait l’engagement de l’Espagne pour...
"Le Maroc ne figure plus parmi les priorités des Etats-Unis d’Amérique, a affirmé mardi Saâdeddine El Othmani, ministre des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie marocaine explique que les rapports entre les deux pays ne sont plus ce qu’ils étaient du temps du premier mandat du président américain Barack Obama.
"Même un simple être humain ne prolongera pas une relation s’il n’en profite pas, ou tout au moins n’y perd pas", explique El Othmani pour justifier le revirement de Washington envers le Maroc.
Pour le chef de la diplomatie marocaine, il faut que les rapports historiques entre les deux pays prennent en considération les intérêts américains, pour éviter les changements subis des Etats-Unis, comme ce qui est arrivé récemment dans l’affaire du Sahara.
El Othmani qui intervenait dans le cadre d’un colloque sur les rapports entre le Maroc et les Etats-Unis, à Rabat, estime que le Royaume détenait une place de choix au niveau de la politique étrangère de l’Amérique, qui considérait le pays comme étant un modèle dans la région, en raison de sa stabilité politique en plein Printemps Arabe.
Si les relations du Maroc avec les Etats-Unis étaient excellentes lors du premier mandat présidentiel de Barack Obama, c’est aussi en partie grâce à Hillary Clinton, ancienne secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, qui affectionnait particulièrement le Maroc.
Toutefois même si ces rapports avancent doucement, ils progressent positivement, affirme El Othmani. Plusieurs politiciens estimant que "L’administration américaine reste tout de même mystérieuse", ne comprennent toujours pas ce qu’attend Washington du monde.
Le président américain Barack Obama qui se trouve au Sénégal ce jeudi, première étape de son périple africain, ne se rendra pas au Maroc, ni dans les autres pays du Maghreb Arabe, parce que la Maison Blanche n’apprécie pas le niveau des réformes démocratiques et économiques dans ces Etats.
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