Dans la perspective du transfert par l’Espagne de la gestion de l’espace aérien du Sahara, le Maroc s’apprête à diviser son espace aérien en deux zones, nord et sud. Le centre de contrôle aérien de Casablanca continuera à gérer les zones relevant de la souveraineté aérienne marocaine actuelle, à savoir les zones nord, tandis que le centre d’Agadir prendra en charge la zone sud, composée des provinces sahariennes, dès la réception de la gestion de son espace aérien de Madrid, apprend le site Assahifa de sources responsables, ajoutant que le royaume aménage déjà la nouvelle station aérienne d’Agadir. Cette nouvelle station, dont les travaux ont été achevés en 2019 est entrée en service il y a deux ans. Ses deux fonctions principales sont : servir de station de secours à la station de Casablanca en cas de problème, et prendre en charge la gestion de l’espace aérien du Sahara. En attendant le transfert de la gestion de l’espace aérien du Sahara, elle se limite à son rôle actuel, c’est-à-dire être une « station de secours capable de remplacer son homologue de Casablanca en cas d’interruption de son fonctionnement pour quelque raison que ce soit ».
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La décision espagnole intervient suite à la dernière visite de chef du gouvernement espagnol, Pedro Sànchez au Maroc, au cours de laquelle il s’est entretenu avec le roi Mohammed VI le 21 février 2024. D’ores et déjà, les deux parties ont constitué un groupe de travail pour travailler sur le dossier, conformément à la déclaration conjointe du 7 avril 2022. Plusieurs réunions ont déjà eu lieu. L’Espagne et le Maroc ont formé « une commission technique pour traiter les détails relatifs à la coopération technique et sécuritaire dans le domaine de la gestion de l’espace aérien » dans le territoire. La question de l’ouverture des bureaux de douane de Sebta et Melilla était aussi au menu de la rencontre entre les deux personnalités. Selon les mêmes sources, les négociations à ce sujet sont « très avancées ». Et, c’est plutôt le ministère des Affaires étrangères qui négocie pour le Maroc et non le ministère du Transport et de la Logistique.