Maroc : des policiers impliqués dans le trafic d’ecstasy
La police judiciaire d’Oujda vient d’interpeller 8 personnes dans le cadre d’une affaire de saisie de plus de 36.000 comprimés psychotropes de type « ecstasy ». Deux policiers...
La cour d’appel de Casablanca vient de condamner une vingtaine de personnes, dont des gendarmes, des policiers et même un colonel, à des peines de prison assorties d’amendes pour appartenance à un réseau de trafic de drogue.
D’après le journal Ahdath Al Maghribia, deux gendarmes, deux officiers de police, des membres de la marine royale et des forces auxiliaires, de même qu’un colonel, ont été condamnés pour appartenance à un vaste réseau de trafic de drogue entre les villes de Nador et de Ketama, dirigé par M’hammed Lghani.
M’hammed Lghani, alias "Chrif", a été arrêté en 2009 et condamné à 9 ans de prison et 90.000 dirhams d’amende pour avoir dirigé le réseau dont les ramifications avaient éclaboussé des officiers de l’armée marocaine opérant dans le nord du Maroc. Les agents sont soupçonnés d’avoir facilité - contre rémunérations - le passage des convois transportant de la drogue entre Nador et Ketama.
En tout, près de 92 personnes sont impliquées dans ce vaste réseau. La cour d’appel de Casablanca a donc condamné 22 personnes en appel, dont le colonel et 8 agents des forces auxiliaires. De plus, 11 accusés ont vu leur sentence réduite à 1 an de prison, alors qu’ils avaient été condamnés de 4 à 10 ans en première instance.
Le journal s’étonne que les sentences prononcées lors de ce procès en appel soient complètement différentes de ce qui avait été prononcé en première instance. Alors que des accusés acquittés en première instance ont été condamnés par la cour d’appel, d’autres, condamnés en première instance, ont vu leur peine fortement réduite en appel.
Aller plus loin
La police judiciaire d’Oujda vient d’interpeller 8 personnes dans le cadre d’une affaire de saisie de plus de 36.000 comprimés psychotropes de type « ecstasy ». Deux policiers...
Une enquête vient d’être ouverte par la Brigade nationale de la police judiciaire à l’encontre d’un policier en poste à Fès accusé d’avoir détourné une quantité de drogue saisie...
Ces articles devraient vous intéresser :