
Le Maroc s’impose comme une destination touristique phare. Fin octobre 2024, le royaume avait déjà accueilli 14,6 millions de visiteurs, pulvérisant le record de l’année 2023.
Le ministre délégué, chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger, Mohamed Ameur, a présenté, mardi à Casablanca, les grandes lignes du Plan national préliminaire pour la promotion des affaires de la communauté pour la période 2008-2012.
Au cours d’une rencontre avec la presse, Ameur a indiqué que ce plan d’action du ministère concerne, outre les volets de la politique publique et de l’enseignement, les volets culturel, social, administratif, économique et financier. Sur le plan de la politique publique, il s’agit du renouvellement de l’approche et de la méthodologie dans la gestion des affaires des MRE et la préparation ainsi que la mise en exécution d’une nouvelle politique nationale à méthodologie participative.
Au niveau de l’enseignement, le Plan vise à accroître le nombre des bénéficiaires du programme de l’enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les pays d’accueil, pour passer de 60.000 enfants actuellement à 150.000 en 2012. Au niveau culturel, l’accent sera mis sur la création de cinq espaces bilatéraux de dialogue et d’amitié dans les pays d’accueil, à raison d’un espace culturel par an, ainsi que sur l’augmentation du nombre d’enfants et de jeunes de la communauté marocaine bénéficiant de voyages culturels et pédagogiques au Maroc.
Aux niveaux social et administratif, le Plan vise la prorogation du délai de l’importation provisoire de voitures au profit des membres de la communauté et à la réduction de taxes douanières afférentes aux voitures des MRE ainsi qu’à l’instauration, à leur service, de cabinets privés d’étude et d’assistance juridique, agrées par l’Etat et respectant un cahier de charges qui détermine les conditions et les responsabilités.
Sur le plan économique et financier, l’action sera mise sur la création d’une structure nationale centrale et/ou de structures régionales et/ou de structures locales pour l’accueil des MRE désireux d’investir, afin de leur porter assistance en matière de préparation d’études nécessaires ainsi que la recherche du financement et de projets productifs et les possibilités de partenariat, tout en leur apportant soutien dans les domaines de formation et de consultation. Une réduction du coût des frais de transferts des fonds des MRE est aussi envisagée.
Ces articles devraient vous intéresser :