Des partisans d’Al-Qaïda et de l’État islamique (EI) estiment que le tremblement de terre du 8 septembre au Maroc est une « punition divine ». Sans manquer de critiquer l’aide internationale dont bénéficient les victimes.
Le Parquet est bien décidé à aller au bout de l’affaire de l’attaque terroriste d’Imlil, en faisant réellement exécuter la peine de mort qui avait été requise contre les trois assassins de deux touristes scandinaves en décembre 2018, dans les montagnes du Haut Atlas.
Le Parquet a de nouveau requis contre les trois Marocains la peine de mort "avec exécution" effective. Il faut souligner qu’au Maroc, le peine de mort n’est plus exécutée depuis 1993.
Ce moratoire a été renforcé par un nouvel article de la constitution marocaine depuis 2011. Il stipule en effet que "le droit à la vie est le droit premier de tout être humain. La loi protège ce droit".
Pourtant, on se rappelle la barbarie dont ont été victimes Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et son amie, Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, en décembre 2018.
En effet, alors qu’elles campaient sur un site isolé dans des montagnes du Haut Atlas, les deux touristes ont été froidement tuées, décapitées par trois Marocains qui, pendant leur procès, ont reconnu avoir agi au nom du groupe Etat islamique (EI).
Ils sont au total 24 prévenus jugés depuis fin août par la Cour d’Appel de Salé, près le Tribunal de Première instance de Rabat, dans cette affaire. Les 20 autres prévenus, condamnés de cinq à vingt ans de prison, en juillet dernier, pour "constitution de bande en vue de commettre des actes terroristes", ont vu leurs peines confirmées.
Les familles des victimes, quant à elles, réclament à l’État marocain, de fortes indemnités qui, selon elles, serviront à la mise en place d’une "fondation de lutte contre l’extrémisme".
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