La note du Parquet rappelle un certain nombre de règles qui doivent être observées avant toute autorisation. Ainsi, selon L’économiste, le Chef du Parquet demande aux magistrats de ne pas hésiter à opposer leur veto, à déclencher une enquête sur les motifs derrière le mariage.
Il s’agit aussi, selon la note, de déterminer si la mineure est « suffisamment mûre » et « physiquement apte » pour le mariage. Les magistrats sont également invités à sensibiliser la fille sur les risques du mariage précoce en faisant appel à des aides sociales.
Pour les Marocains résidant à l’Étranger (MRE), il faut s’assurer que l’autorisation du mariage est reconnue dans les pays d’accueil. Mais, selon le journal, bon nombre de mariages de mineures sont contractés après lecture de la fatiha et ne passent pas par la procédure judiciaire.
Les organisations de défense des droits de l’homme devront encore patienter en ce qui concerne l’abolition du mariage des mineures.