L’artiste marocain Hatim Ammor a informé ses abonnés sur Instagram qu’il se prépare à subir une intervention chirurgicale.
Les sociétés pharmaceutiques se paieraient, apparemment, les services d’un réseau de médecins et de laboratoires d’analyses médicales, en vue de disposer des données personnelles des patients marocains atteints d’hépatite et de cancer.
Le ministère de la Santé, en collaboration des services de police, ont entrepris des investigations poussées, en vue de démanteler le réseau de médecins et de laboratoires d’analyses biologiques, soupçonnés de braver le code de déontologie de la profession, en divulguant des informations personnelles de leurs patients.
Le quotidien Assabah rapporte que des laboratoires pharmaceutiques, par le biais de leurs délégués médicaux, remettent des fiches de renseignements à certains praticiens, moyennant une rétribution de 200 à 300 dirhams par fiche, afin de disposer d’une base de données des patients malades, et de les contacter personnellement pour s’assurer de l’achat de leur traitement.
Le même procédé est utilisé par les industriels du secteur, cette fois avec des laboratoires d’analyses médicales, qui transmettent les données personnelles de leurs patients, en contrepartie de techniques d’analyse pour le dépistage de l’hépatite (test Elisa).
Les doléances répétées des patients et de leurs familles, vraisemblablement harcelés par les appels importuns des laboratoires pharmaceutiques, ont alerté les associations de protection du consommateur, qui ont fini par déposer une plainte auprès du ministère de la Santé.
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