Le Groupe Al Omrane pourrait relancer les offres de logement à Faible valeur immobilière totale (FVIT), ou à 140 000 DH, avant l’expiration du délai des incitations fiscales, prévu en 2020, rapporte La vie éco.
A la rencontre de Fès, la première étape d’une série de roadshows a regroupé le Ministre de l’Habitat, les promoteurs immobiliers, le Wali et, notamment, le Président de la région. Il était question de mener une réflexion à trois niveaux.
Le premier, d’ordre global, avait trait à tous les dispositifs devant être mis en place pour l’amélioration de ce segment (soutien étatique, exonération fiscale, implication de toutes les parties prenantes, …).
Le deuxième, plutôt régional, prenait en compte les spécificités de chaque région, que ce soit en termes de besoins des promoteurs et des acquéreurs potentiels, de terrains fonciers, …
Le troisième, qui était spécifique à la holding, consistait à proposer une offre à même de séduire les promoteurs. Il en va, entre autres, de la sélection du foncier, en fonction de la taille du promoteur avec, à terme, un objectif de réaliser environ 1400 logements dans la région de Fès-Meknès.
Seulement, cette relance du secteur que recommande le Groupe Al Omrane ne semble pas enchanter les membres de la Fédération nationale des Promoteurs immobiliers (FNPI). Par la voix de son Président, Taoufik Kamil, elle a fait comprendre que le redressement de ce segment d’habitat ne pouvait se faire qu’à travers une étude complète et poussée.
« D’ailleurs, des discussions sont en cours avec les ministères concernés, à savoir l’Habitat et les Finances », a-t-il fait valoir. Toutefois, la FNPI propose de libérer 75% du bien construit à la commercialisation et de supprimer les avantages fiscaux accordés aux promoteurs, détaille la même source.