
Quelque 431 000 migrants, dont 31 000 Marocains, ont été expulsés du territoire de l’Union européenne (UE) en 2022, selon un récent rapport d’Eurostat intitulé « Migration et asile en Europe 2023 ».
Le Maroc attend d’être retiré de la liste des paradis fiscaux. Ceci se fera au terme de la réunion du Conseil des Affaires économiques et financières de l’Union européenne qui se tiendra le mardi 18 février prochain à Bruxelles. L’ordre du jour porte sur la liste des pays et territoires non coopératifs de l’Union Européenne.
Dans le cadre de nouvelles résolutions sur l’ordre du jour de cette réunion capitale pour le Maroc, le Conseil des Affaires économiques et financières de l’Union européenne doit adopter la liste actualisée des pays et territoires non coopératifs de l’union, à des fins fiscales. C’est un événement de grande portée puisque l’UE pense que "cette liste, qui s’inscrit dans le cadre de sa stratégie extérieure en matière d’imposition, va booster les efforts déployés pour l’heure, afin de prévenir l’évasion fiscale et promouvoir la bonne gouvernance fiscale à un niveau mondial", indique Aujourd’hui le Maroc.
Le placement du Maroc sur cette liste il y a trois ans déjà, n’a pas été du goût des dirigeants. Selon le quotidien, le pays n’a pas cessé, depuis cette date, de prendre des décisions qui militent en faveur de la sortie du Maroc de cette fameuse liste. Il s’agit entre autres de l’adoption, coup sur coup, de la loi de Finances 2020 avec plusieurs dispositions qui actualisent sa politique fiscale (zone franche rebaptisée, statuts CFC revus, sociétés exportatrices taxées…) et la fameuse convention multilatérale.
Si la décision du retrait du Maroc est comprise comme une nouvelle victoire, un maintien risque de rendre la situation traumatisante pour les deux parties.
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