Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.
Les résultats d’une enquête dévoilent que les riches sont plus satisfaits du travail de « La Justice » que les personnes ayant moins de revenus.
Cette enquête réalisée par l’Institut de La Haye pour l’innovation du droit, en collaboration avec l’association Adala et le club des magistrats au Maroc montre que les personnes aux revenus élevés, quand ils ont affaire à la justice, se considèrent bénéficiant d’une bonne écoute et ayant un accès facile aux détails des procédures qu’ils doivent suivre pour mener à bien leurs affaires juridiques.
Pour la moitié des sondés les organismes judiciaires ne permettent qu’aux personnes aisés de résoudre leurs problèmes. Les autres catégories ne pouvant prétendre à pareil traitement.
Selon Al Massae, devant les tribunaux la situation financière des justiciables est un facteur-clé. Ainsi par exemple 26% des personnes renoncent même à obtenir leurs droits devant les juridictions compétentes car ne disposant pas de bonnes ressources financières.
En outre, alors que les deux tiers des Marocains veulent bien admettre avoir besoin de conseils face à des problèmes juridiques, seule une personne sur cinq se permet de demander conseil à un professionnel. Ce qui bien entendu entraîne des erreurs procédurales…
Par contre, comme on dit, entre deux maux il convient de choisir le moindre. Ainsi la majorité des Marocains privilégieraient la justice et la police pour régler leurs problèmes. Pour eux, les institutions étatiques sont les plus habilitées à cet effet.
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