Dans le nouveau code, la peine d’emprisonnement à l’encontre de journalistes aurait été supprimée, au grand bonheur du chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et de son ministre de la Communication, qui remporteraient là l’une de leurs premières batailles.
En 2011, le Maroc avait été classé 138e dans le monde en matière de liberté de la presse par Reporters Sans Frontières (RSF). Ce mauvais classement serait à imputer à l’arrestation et à la condamnation de l’ancien directeur de rédaction du quotidien Al Massae, Rachid Nini. Ce dernier a été libéré le 28 avril dernier après avoir purgé une peine d’un an de prison pour avoir "méprisé des décisions de justice et dénoncé des crimes qui n’ont pas eu lieu".
L’annulation de la peine d’emprisonnement des journalistes, si elle est effective, nécessitera la réforme d’au moins 12 articles de l’actuel code de la presse.