Terminus pour l’équipe nationale olympique qui n’a pu réaliser l’exploit d’atteindre pour la troisième fois d’affilée le tournoi de football des Olympiades de Pékin. Le Onze marocain a été défait, samedi à Gaborone, sur le score de deux buts à zéro face à la sélection botswanaise pour le compte de la cinquième journée des éliminatoires, groupe trois, zone Afrique, des JO 2008.
En abordant cette rencontre, les Nationaux ne détenaient pas leur sort entre les mains, du fait qu’ils devaient s’imposer et attendre une contre performance des Camerounais. Ce qui n’a pu se produire puisque l’équipe marocaine a cédé le pas, alors que son homologue camerounaise s’est offerte, dimanche à Conakry, la Guinée par trois buts à un, balisant par là-même son chemin pour Pékin.
Pourtant, les protégés de Fathi Jamal ont entamé du bon pied la partie, prenant d’assaut l’équipe adverse qui se défendait comme elle pouvait. Au fil des minutes, les locaux se sont ressaisis, gagnant la bataille du milieu de terrain et se montrant beaucoup plus dangereux .Ils ont d’ailleurs profité de la défaillance de la ligne arrière, conduite par un Rabeh à côté de la plaque, et de la faiblesse du gardien de but, Amine Bourkadi . Les Botswanais, petit poucet, certes sur le papier, ne pouvaient espérer mieux, ouvrant le score à l’approche de la fin de la première période par l’entremise de Sikanoniane.
Au cours du second half, les olympiques du terroir ont tâché de revenir dans le match, mais ont buté sur une défense et un keeper décidés à maintenir l’avantage. Poussés par leur public, les Botswanais ont doublé la mise à ssix minutes de la fin du match grâce à une réalisation de Ramathakwan.
Une élimination lourde de conséquences pour ces jeunes footballeurs qui auront à suivre avec grand regret le tournoi olympique devant leurs postes de télé. L’important est de retenir la leçon de cette déroute et de se mettre illico au travail pour rebâtir une équipe aussi talentueuse que compétitive, renfermant dans ses rangs un gardien de but au vrai sens du terme, capable de faire la différence et d’apporter un plus au rendement de la nouvelle sélection.
Libération
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