Maroc : encore des jets de pierres sur l’autoroute (Màj)

6 novembre 2019 - 13h20 - Maroc - Ecrit par : G.A

De nombreux automobilistes ont essuyé des jets de pierres, dimanche soir, entre Mohammedia et Bouznika, sur l’autoroute Casablanca-Rabat. Des individus se sont donné pour mission de semer le désordre et de déranger la quiétude des usagers de la route.

Selon Article19.ma, aucune information n’a encore été donnée sur l’identité de ces délinquants dont les actes ont mis en danger la vie de plusieurs usagers de la route.

Malheureusement les cas de jet de pierre sont assez fréquents au Maroc où l’on dénombre de nombreuses victimes. Il y a quelques mois, le pacha de Sidi Bernoussi, à Casablanca, en a été victime sur l’autoroute causant sa mort. Ce fut également le cas il y a deux ans pour l’ancien ministre de l’Intérieur Mohand Laenser qui a été victime de jets de pierres alors qu’il circulait avec son chauffeur sur l’autoroute de Tanger. Il sera blessé et transféré à l’hôpital, tandis que son véhicule sera endommagé.

Malgré la sévérité des tribunaux marocains, comme la condamnation à mort des auteurs de jets de pierres ayant entraîné la mort d’une famille il y a près de 3 ans (les parents et une fillette), les actes de ce type continuent.

Pour tenter de mettre fin à l’hécatombe, la société Autoroutes du Maroc a annoncé l’année dernière l’installation de caméras de surveillance dans les zones sensibles comme les ponts. Des filets avaient également été envisagés par les autorités mais aucune date n’a été fournie quant à leur mise en place.

Mise à jour : cette information a été démentie par la société Autoroutes du Maroc (Autoroutes du Maroc).

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Mohammedia - Bouznika - Criminalité - Plainte

Aller plus loin

Des voitures ciblées par des jets de pierres sur des autoroutes marocaines

Plusieurs voitures ont été attaquées par des inconnus avec des jets de pierres sur l’autoroute à l’entrée de la ville d’Asfi.

Drame à Tanger : un automobiliste tué par une pierre lancée d’un pont

Un homme de 34 ans, manifestant des signes de troubles mentaux, a été arrêté mercredi 12 juillet par la police judiciaire de Tanger, selon les autorités locales. Il est...

Ces articles devraient vous intéresser :

L’opération discrète du Maroc pour libérer 39 Marocains en Birmanie

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, revient sur la libération des jeunes Marocains séquestrés et torturés par des réseaux criminels en Birmanie et en dévoile le nombre...

Maroc : une banque ADN pour traquer les criminels

Au Maroc, le ministère de la Justice travaille sur la création d’une banque de données génétiques (ADN) pouvant aider les forces de l’ordre à identifier et à traquer les personnes impliquées dans des affaires de viol, de harcèlement sexuel, d’attentat...

Maroc : la traque des criminels porte ses fruits

L’année 2024 a été marquée par un taux de résolution des crimes de 95 % au Maroc, selon les données de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN). Ce chiffre s’inscrit dans une tendance observée sur les huit dernières années. Le rapport annuel...

Nord du Maroc : les gangs de retour sur les routes ?

Sur la toile, des activistes appellent les Marocains à faire preuve de vigilance lorsqu’ils circulent sur certaines routes du nord du Maroc.

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Criminalité au Maroc : les chiffres

Les chiffres officiels de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) montrent les baisses importantes dans toutes les catégories de crimes en 2023.

"L’boufa", la nouvelle menace pour la société marocaine

Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue «  l’boufa  » qui détruit les jeunes marocains en silence.