
« Hassan II était magnifique. Mohammed VI est adorable. » (vidéo)
Farah Diba Pahlavi, ancienne impératrice d’Iran, salue la magnanimité du roi Mohammed VI et de son père Hassan II dont elle garde de bons souvenirs.
Alors que l’Iran cherche, semble-t-il, à tout prix à propager le chiisme en Afrique de l’Ouest, il voit un obstacle majeur se dresser sur son chemin : le Maroc. Ce dernier tend à le freiner dans son élan.
« La prise de conscience du Maroc vis-à-vis de la menace chiite ne date pas d’aujourd’hui, en effet, elle remonte aux années 1980. Dans un discours qu’il a prononcé devant le Conseil suprême des oulémas en 1984, le roi Hassan II [père et prédécesseur de Mohammed VI], avait explicitement mis en garde contre les dangers et les menaces liés à l’expansion du chiisme en Afrique de l’Ouest pesant sur la sécurité et la stabilité des pays du Maghreb », explique à Raseef22 Salim Hmimnat, professeur et chercheur spécialisé dans les affaires africaines à l’université Mohammed V de Rabat. Selon le défunt roi, ces dangers et menaces « s’inscrivent dans le cadre d’un conflit politique et religieux plus large, dans lequel de nombreux pays islamiques sunnites se sont unis pour affronter l’idéologie chiite et l’exportation de la révolution adoptée par l’Iran dans plusieurs régions du monde arabe et islamique », explique-t-il encore.
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Évoquant le contexte actuel, l’universitaire constate que « nous sommes confrontés à une concurrence aux données et aux enjeux géopolitiques complètement différents. Le royaume a ainsi adopté, ces dix dernières années, une stratégie religieuse structurée et plus intense, visant à pérenniser le modèle religieux marocain. En d’autres termes, la religion est devenue un facteur majeur pour mener à bien la politique africaine du Maroc et renforcer son influence selon une vision, une logique et des outils toutefois différents de la logique de conflits ou d’exclusion adoptée par certains pays. »
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Pour redynamiser sa politique religieuse orientée vers l’Afrique, poursuit Salim Hmimnat, le Maroc compte sur deux principales institutions religieuses. Il s’agit de l’Institut Mohammed VI pour la formation des imams, notamment le programme de formation consacré à l’enseignement des imams étrangers d’Afrique subsaharienne, et la Fondation Mohammed VI des oulémas africains, avec ses trente-deux filiales réparties sur tout le continent.
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