Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, prévoit de réaménager son équipe. Certains ministres devraient perdre leurs postes.
Un nouveau projet de loi qui sera soumis au vote demain, mercredi 22 octobre, prévoit la suppression pure et simple de la publicité pour les jeux à la télévision mais aussi dans la presse écrite.
Après avoir échoué à le faire voter l’année dernière, le ministre de la Communication (PJD - Islamistes), Mustapha Khalfi, tente un nouveau coup de force, rapporte le journal Libération, en soumettant une nouvelle fois le projet de loi n°83.13 complétant la loi n°77.03 relative à la communication audiovisuelle. L’année dernière, il a fallu un arbitrage royal pour faire cesser la polémique et revoir complètement le projet de réforme audiovisuelle.
Pour certains membres de l’USFP (Socialistes - opposition), « l’interdiction de la publicité relative aux jeux est au cœur de l’idéologie du PJD. Ils sont en train de poser lentement mais sûrement les jalons de leur projet de société fondé sur le religieux. Il ne faut pas s’y méprendre, cet amendement de la loi sur la communication audiovisuelle procède de cette réforme de la société que les islamistes au pouvoir entendent imposer ».
Mais avant de voir le côté religieux, il faut surtout analyser le côté financier. Une interdiction de la publicité pour le secteur des jeux à la télévision signifierait la fin de la Marocaine des jeux et la prolifération de jeux clandestins, plus addictifs, estime un proche collaborateur du ministre de la Jeunesse et des Sport, Mohamed Ouzzine.
L’opposition, en tout cas, promet de se battre contre ce projet de loi. « Pas question pour les troupes de Mezouar de laisser faire ce nouveau coup de force », conclue l’organe de presse proche de l’USFP.
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