Non, il n’y pas de laboratoire pharmaceutique clandestin à Casablanca
Les informations selon lesquelles un laboratoire pharmaceutique a été découvert récemment à Casablanca, sont fausses, indique le ministère de la Santé.
Les Laboratoires Sothema et Novonordisk sont à couteaux tirés depuis la mise en place du bouclier antidumping en 2012. Le fabricant danois s’est vu imposer une taxe douanière de 13,89%, pour s’aligner sur les prix pratiqués au Maroc.
La mesure arrivant à échéance en octobre 2019, le fabricant marocain a déposé une requête auprès du Ministère de l’Industrie et du commerce, pour la reconduction du bouclier antidumping.
Cette démarche traduit la crainte de l’industriel marocain de revivre un scénario similaire à celui de 2012. Mais, de quoi s’agit-il exactement ? Selon la Directrice générale du Laboratoire Sothema, la requête vise à sauvegarder la production nationale de l’insuline et à stabiliser le marché interne, en assurant un approvisionnement régulier et permanent.
Le fabricant danois, dont le distributeur n’est autre que les Laboratoires Laprophan, impose, dit-on, des prix concurrentiels aux industriels marocains, lui permettant de s’accaparer le marché national des appels d’offres.
La politique de baisse des prix permet au géant danois de mettre la pression sur les industries locales et de profiter du monopole acquis pour multiplier ses prix et imposer sa loi sur le marché. Le Brésil avait vécu une expérience similaire avec Novonordisk, jurent ses détracteurs.
Aller plus loin
Les informations selon lesquelles un laboratoire pharmaceutique a été découvert récemment à Casablanca, sont fausses, indique le ministère de la Santé.
Le laboratoire marocain Sothema aurait décidé de délocaliser son unité spécialisée dans la fabrication d’insuline en Algérie avant fin 2011, décision qui devrait avoir un impact...
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