C’est dans le cadre de la 21ᵉ édition du festival national de Abidat Rma qui s’est tenu du 1ᵉʳ au 03 juillet à Khouribga, Bejaad et Oued Zem que la possibilité de préserver ce patrimoine immatériel de grande valeur et d’en faire un levier de développement socio-économiques a été évoqué.
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Pour le directeur régional de la culture Béni Mellal-Khénifra, Azouz Boujamid, avant de parvenir à cette inscription au patrimoine immatériel, il y a un travail de fond qui doit être effectué. « Il s’agit d’inventorier toutes les données relatives à ce patrimoine ancestral qui fait la renommée de plusieurs villes du Royaume dans la perspective de son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO », a-t-il souligné.
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C’est en ce sens que le festival national d’Abidat Rma qui a connu cette année, sa 21ᵉ édition, s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le département de la Culture pour sauvegarder le patrimoine culturel immatériel. « Cela fait plus de 20 ans que le ministère de la Culture veille à organiser chaque année cet événement avec le concours de plusieurs partenaires en vue d’assurer la continuité de l’art populaire de Abidat Rma et encourager les générations montantes à s’y adonner », a-t-il précisé.
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Cette année, un hommage a été rendu lors de la cérémonie d’ouverture à Aboul Kaddour et Mohamed El Rhazouani, deux doyens d’Abidat Rma.