Malgré le Covid-19, le Maroc poursuit les chantiers d’infrastructures
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En 2022, le gouvernement a prévu de lancer plusieurs projets d’infrastructures pour renforcer et entretenir son investissement dans ce secteur. Réseau routier et ferroviaire, maintenance portuaire et hydraulique, tels sont les champs qui seront impactés.
Lors de son intervention mardi à la Chambre des représentants sur l’examen du budget, le ministre de l’Équipement, du transport et de la logistique, Nizar Baraka a présenux élus l’état des lieux des travaux d’infrastructures réalisés ces dernières années par le Maroc, rapporte Les Inspirations Eco.
« Le Maroc a réalisé un important élan en matière d’infrastructures qui l’ont placé dans le top 20 en matière de développement des infrastructures et de captation des investissements nationaux et étrangers, même s’il faut avouer que le rendement de ces infrastructures a diminué de plus de 50 %, ce qui montre que le secteur privé n’a pas pu accompagner les efforts déployés », a-t-il indiqué.
À l’occasion, il a dévoilé les projets prévus dans ce secteur au titre de l’année 2022, souligne le journal, précisant que ces projets portent d’une part sur l’extension du réseau routier avec la poursuite des opérations ayant fait l’objet de conventions devant le souverain, et qui sont relatives à la mise à niveau des infrastructures routières des villes pour un montant global de plus 1,1 milliard de dirhams. Sur ce volet, les opérations de maintenance nécessiteront un budget de plus de 1,5 milliard de dirhams, a-t-il précisé.
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Ensuite, Baraka a indiqué que l’année prochaine le gouvernement va procéder au lancement de plusieurs projets portuaires de grande envergure, essentiellement le port de Dakhla Atlantique avec une enveloppe budgétaire de plus de 12,6 milliards de dirhams, ainsi que le projet d’extension des ouvrages de protection du port de Casablanca pour un coût qui dépasse 1,1 milliard de dirhams.
Dans le secteur ferroviaire, il est prévu un financement pour des études techniques préalables ainsi que la libération des emprises nécessaires, afin d’assurer la connectivité ferroviaire du port de Nador-West Med.
« Le démarrage du projet est prévu lorsque le montage financier sera définitivement stabilisé, sachant que le coût global du projet est estimé à 4,3 milliards de dirhams », fait savoir le journal, selon lequel pour les infrastructures hydrauliques, pas moins de 18 grands barrages sont en cours de construction. Les travaux de construction de deux grands barrages dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont été également évoqués.
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