Cette hausse des prix est notamment due à l’augmentation des prix des matières premières, explique à Al Oâmk Saïd Janah, le secrétaire général de l’Association nationale des producteurs de poulet de chair, indiquant que le prix du poussin a atteint 6 dirhams et celui du maïs et de l’aliment pour volaille, 2,80 dirhams et 4,70 dirhams respectivement.
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Or, la production d’un poulet coûte entre 15 et 17 dirhams, détaille-t-il, précisant que cette hausse des prix crée de grosses pertes pour les producteurs. Certaines maladies affectant les élevages, et par ricochet la productivité, le rendement et la qualité, seraient aussi à l’origine de cette hausse des prix, fait savoir Saïd Janah.
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Le secrétaire général de l’Association nationale des producteurs de poulet de chair a par ailleurs appelé à une meilleure gestion du secteur de la volaille qui souffre d’un monopole des grandes entreprises, invitant les autorités à trouver une solution équilibrée à cette situation, qui soulage aussi bien les consommateurs que les éleveurs.