Les dattes algériennes et tunisiennes préoccupent les producteurs marocains
À quelques jours du début du ramadan, les dattes d’Algérie et de Tunisie inondent le marché marocain au grand dam des producteurs locaux.
À l’approche du mois de ramadan, les prix des dattes connaissent une flambée au Maroc en raison, notamment, de la sécheresse qui touche le royaume.
La sécheresse a produit un impact négatif sur la production de dattes. La production est estimée entre 115 000 et 120 000 tonnes à l’échelle nationale contre 149 000 tonnes en 2021. Dans une déclaration à SNRTNews, Tahar Moulay Ali, président du groupe d’intérêt économique « Azgar pour les dattes » dans l’oasis de Takoumit Ktaoua, dans la province de Zagora, a fait savoir que la production de dattes cette année a enregistré une baisse d’environ 70 % par rapport aux années précédentes. Chakar Ahdih, président du groupe d’intérêt économique « Walt Datte » de Tata, a confirmé que la production est faible cette année. Résultat : les prix des dattes ont augmenté. Le prix de Bofuekous de bonne qualité varie entre 60 et 80 dirhams, celui de la variété locale Ghayl varie entre 25 et 35 dirhams.
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Abdelbar Belhessan, président du groupe d’intérêt économique « Vallée du Ziz » à Erfoud (région de Drâa-Tafilalet) relativise. Selon lui, les prix de vente appliqués pour cette année sont accessibles à toutes les catégories sociales. Il indique que le prix d’Al majhoul, par exemple, varie entre 50 et 120-140 dirhams par kilogramme, tandis que celui de la variété de Boufakous varie entre 40 et 45 dirhams sur le marché.
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