Les objectifs ambitieux du Maroc pour la culture de dattes
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Face à la polémique qui enfle autour des dattes algériennes, la Fédération marocaine des droits du consommateur a soumis les différentes dattes commercialisées au marché de gros de Casablanca à une analyse de pesticides et en livre les conclusions.
« Afin d’éviter toute inexactitude, la Fédération marocaine des droits du consommateur a prélevé des échantillons de dattes de manière aléatoire au marché de gros de Casablanca selon les spécifications et données suivantes : le prix du kilogramme varie entre 25 et 40 dirhams, les dattes sont emballées et portent toutes les données nécessaires (type, source, importateur, date de validité…) », fait savoir la fédération dans un communiqué, précisant que les dattes en vrac n’ont pas été soumises à l’analyse. « Comme il s’agit d’un mélange de différents types, il est difficile d’établir la nature de leur danger », explique la fédération.
À lire :Les dattes algériennes et tunisiennes préoccupent les producteurs marocains
Les conclusions de l’analyse sont désormais connues. D’après la fédération, les dattes importées de Tunisie, d’Algérie, d’Arabie Saoudite respectent les normes internationales concernant les résidus de pesticides. Les dattes importées des Émirats arabes unis contiennent, par contre, un grand pourcentage de parasites. Elles sont toutefois exemptes de résidus de pesticides cancérigènes, susceptibles de nuire à la santé du consommateur.
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