Débuté le 12 mars au Maroc, le ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam, se profile pour de millions de Marocains. Quand aura lieu l’Aïd El Fitr cette année ?
La finance islamique séduit 94% de Marocains, dont 88% se disent fort intéressés par des produits de financement répondant aux normes islamiques (Charia), révèle une étude de l’Islamic Finance Advisory & Assurance Services (IFAAS).
L’enquête réalisée au Maroc "montre tout le potentiel d’épargne qui échappe totalement au circuit bancaire traditionnel souvent pour des raisons de convictions éthiques et religieuses", a expliqué Boubkeur Ajdir, directeur de projets de l’IFAAS, à L’Economiste.
70% des personnes interrogées seraient intéressées par des produits d’épargne et de placement islamiques au Maroc, ce qui présage son intégration rapide dans les produits bancaires. Mais pour en assurer la réussite, l’originalité des produits, la tarification, la compétitivité et la transparence seront indispensables.
Pour l’IFAAS, ce produit consolidera le système bancaire marocain, où la demande en produits financiers alternatifs est très importante, alors que l’offre est quasi-inexistante. Ainsi, seules 2% des personnes sondées affirment qu’elles ne s’intéressent pas du tout à la finance islamique.
Le Maroc n’autorisera la création de ce type de banques qu’à partir de 2013, avec Casablanca comme place forte de la finance islamique, d’après l’étude de l’IFAAS, laquelle rejoint le point de vue du PJD, à l’origine d’un projet de loi sur la finance islamique en 2010.
Une commission formée par le gouvernement travaille d’arrache-pied sur la question et devrait proposer d’ici la fin de l’année quatre projets de loi relatifs à la banque du Maroc, les lois bancaires, le code du commerce et la loi relatif au secteur des assurances.
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