Au Maroc, les « enfants gâtés » se croient au-dessus de la loi
Connus notamment pour leur consommation de la drogue, implication dans des accidents de circulation et viols, les « Oulad lefchouch », entendez enfants des familles aisées du...
Le fils d’un homme d’affaires a écopé, jeudi 7 mai, de deux mois de prison ferme pour outrage à un agent de sécurité. Il avait été interpellé au niveau d’un barrage administratif dans la localité de Mellaliyine, à mi-chemin entre Tétouan et M’diq, à bord d’un véhicule de luxe, puis relaxé après avoir passé dix jours en détention pour violation de l’état d’urgence sanitaire.
"Ouled Lefchouch", "l’enfant gâté dé Tétouan", ne s’était pas complètement tiré d’affaire. Le tribunal de première instance de Tétouan a condamné ce fils d’un homme d’affaires connu dans la région, à une peine de deux mois de prison ferme et une amende de 1 000 dirhams pour outrage à un agent de police. Aussi, devra-t-il verser un montant de 10 000 dirhams de dommages-intérêts au policier qui s’est constitué partie civile.
Le jeune homme avait bénéficié d’une relaxe lors du procès en première instance. Il venait de passer dix jours en détention pour violation de l’état d’urgence sanitaire. L’indignation que ce jugement avait suscitée, a amené le ministère public à interjeter appel, rapporte Al Akhbar. Cette fois-ci, il est poursuivi pour outrage à agent en plein exercice de ses fonctions.
La suite ? Selon la même source, plusieurs notables et hommes d’affaires de la localité ont tenté de convaincre le policier de retirer sa plainte. Ils se sont heurtés au refus catégorique du fonctionnaire. Le verdict est tombé : le jeune homme passera deux mois derrière les barreaux.
Aller plus loin
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