Le hashtag « Épouse-moi sans dot » qui s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux ces derniers jours, a suscité une avalanche de réactions au Maroc. Alors que certains internautes adhèrent à l’idée, d’autres la réprouvent fortement.
Le ministre de la Santé a été contraint d’ouvrir une enquête suite aux informations publiées par de nombreux médias selon lesquelles une femme a accouché dans la rue, à proximité d’un centre de santé à Meknès. Le bébé est mort.
Dans un communiqué, le ministère indique avoir ordonné l’ouverture d’une enquête suite à « cet incident douloureux », qui aura pour objectif d’élucider les circonstances de l’accouchement de cette femme qui a donné naissance à un enfant mort-né à l’entrée du centre Ain Jemaa.
Une autopsie sera également pratiquée sur le foetus et ce conformément aux instructions du Parquet compétent afin de déterminer les causes exactes du décès, précise le communiqué du ministère de la Santé.
Les premières investigations ont montré que l’époux s’est présenté à 3h du matin le mercredi au centre et s’est vu refuser l’accès car l’établissement ne fait pas office de centre médical de garde. Une ambulance a ensuite été mise à sa disposition pour son transport dans un hôpital public, que le mari a catégoriquement refusée.
Vers 7h du matin, l’épouse se présente à nouveau à l’entrée du centre de santé, accompagnée cette fois-ci de deux femmes, « dans un état d’accouchement prématuré et a accouché d’un enfant mort-né avant d’y accéder », indique encore le ministère pour qui elle « a bénéficié de toutes les prestations médicales dispensées par le staff médical du centre avant qu’elle soit transférée à l’hôpital de maternité Banio à Meknès où elle a reçu les soins nécessaires et est actuellement en bonne santé ».
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