L’ambassadrice Benyaich avait été convoquée à Rabat le 20 mai pour des consultations en raison de la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne ouverte après l’arrivée de Brahim Ghali, le leader du Front Polisario. Le ministre des Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita, lors d’une conférence de presse, avait déclaré que Benyaich « ne retournera pas à Madrid tant que la crise durera, et la crise durera tant que sa véritable cause perdure ».
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Benyaich reprendra son poste à Madrid probablement cette semaine, après trois mois de crise, croit savoir Diario Vasco. Et sa première mission, sera d’organiser la rencontre de haut niveau entre les deux pays, initialement prévue en décembre 2020, puis reportée pour raison de crise sanitaire selon les sources officielles marocaines. Reprogrammée pour février 2021, la rencontre n’a jamais eu lieu.
Dans son discours de la Fête du Trône, le roi Mohammed VI a exprimé sa volonté de reprendre les relations avec l’Espagne « dans un climat de confiance, de transparence et de responsabilité ». Le président du gouvernement Pedro Sanchez a répondu un jour plus tard, soulignant que les deux pays sont « des pays alliés, voisins et frères. Si la confiance, le respect et la collaboration prévalent entre les deux pays, il sera possible de construire une relation sur des bases beaucoup plus solides que celles que nous avons eues jusqu’à présent ».
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Dans cette nouvelle dynamique d’ouvrir « une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays », la réunion de haut niveau pourrait enfin se tenir. À l’occasion, les deux partenaires pourraient échanger sur les questions d’intérêt commun tels que la gestion des flux migratoires, le renforcement des relations économiques, la transition écologique, etc. Mais avant la tenue du sommet, le ministre José Manuel Albares devrait effectuer sa première visite officielle au Maroc.