Selon Said Amzazi, « sur décision du gouvernement, une procédure de licenciement a été engagée à l’encontre de cette catégorie d’enseignants-cadres qui prétendent former des coordinations, entravent le cours normal du service public et portent atteinte au droit des élèves à la scolarité ».
En ce qui concerne les enseignants stagiaires des Centres régionaux de l’éducation et de la formation (CREF) incités à poursuivre la grève, ils seront remplacés par les candidats de la liste d’attente, a précisé le ministre, ajoutant qu’ils ont signé l’engagement de formation qui stipule que toute absence dépassant cinq jours entraînera l’application de cette procédure par les académies.
Quant aux enseignants contraints d’abandonner les classes, ils peuvent, toujours selon le ministre reprendre les cours sans être inquiétés mais l’arrêt de travail entraînera une retenue de salaire.
Pour Amzazi, il n’y a plus lieu de parler de la contractualisation, puisque ce mode de recrutement a été définitivement abandonné après l’approbation, par les conseils d’administration des AREF réunis le 13 mars en une session extraordinaire, de la fin de toutes les dispositions qui renvoient à la « contractualisation ».
Assurant que « ces cadres sont dorénavant des fonctionnaires dans le cadre de la fonction publique régionale », le ministre a rappelé le contenu de l’accord signé qui prévoit la stabilité professionnelle, la sécurité d’emploi, la retraite suite à une maladie grave, le droit à la promotion dans l’échelle et l’échelon tout au long de leur carrière et bien sûr la titularisation.