L’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a alerté le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, au sujet du non-enregistrement des nouveau-nés à leur lieu de naissance, l’invitant à trouver une solution définitive à ce problème.
Ce sont des chiffres qui font froid dans le dos. 2.403 enfants ont été victimes de violences sexuelles l’année dernière, mais on serait bien loin de la réalité.
Citant les chiffres du ministère de la Justice, le journal Al Ahdath Al Maghribia met en doute ces statistiques affirmant que beaucoup de cas sont passés sous silence, notamment dans les campagnes où la question est encore très taboue et peu de familles osent porter plainte contre les agresseurs.
C’est dans cette optique qu’une campagne de sensibilisation vient d’être lancée sur Facebook. Sous le slogan « Ou ana » (Et moi) , elle vise à « vulgariser les informations concernant les droits de l’enfant à travers le langage des réseaux sociaux » et « rendre ce public un acteur responsable et impliqué activement ».
L’action citoyenne est également disponible sur le site internet plateformecdemaroc.com avec le soutien de l’Association Amis des Enfants, en partenariat avec Osraty, Fondation Rita Zniber, Dar Al Atfal Al Ouafae, SOS Villages d’Enfants et un cofinancement de l’Union Européenne.
La plateforme rappelle les articles 299, 430 et 431 du code pénal qui énoncent que « tout individu a obligation de signaler un cas de violence sexuelle à l’encontre d’un enfant et de leur porter secours ».
A travers le signalement, nous pouvons tous contribuer au changement de la situation actuelle, prévenir le risque de violence sexuelle à l’égard des enfants ou fournir aux victimes le soin et justice adéquate, explique Plateforme CDE.
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