L’objectif du département du Transport est de faire en sorte qu’avec ce « Référentiel d’homologation », ces engins à déplacement motorisé (EDPM) soient plus sûrs et considérés comme des véhicules pouvant emprunter les rues et les routes au même titre qu’une moto ou une voiture. Ils devront donc être soumis dans ce cas au système d’assurance au même titre que les véhicules classiques, rapporte Le Matin.
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L’idée est de lutter avant tout, contre les cas d’accident que ces engins provoquent et qui passent inaperçus malgré leur fréquence. La future réglementation va définir les règles de circulation en ville et en dehors, la vitesse autorisée, l’obligation du port du casque et équipements de protection, l’interdiction du transport de personnes et la définition de l’âge minium pour conduire ces engins.
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Ainsi, selon le document envoyé à l’Administration des douanes et impôts indirects, Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la logistique, indique qu’« en Europe, « les trottinettes électriques sont limitées à 25 km/h, elles doivent avoir un phare avant et arrière ainsi qu’un klaxon, leur conduite doit se faire avec un gilet réfléchissant et l’utilisation d’un casque (téléphone ou musique) est interdite pendant leur conduite ». C’est ce type d’encadrement que veulent les autorités marocaines.