Vers la fin des années 80, le Roi Hassan II prononça un discours mettant l’accent sur la nécessité de sauvegarder la pérennité de la cellule familiale dans sa forme traditionnelle, face aux enjeux économiques et démographiques qui étaient à l’époque en phase embryonnaire.
15 ans plus tard, et en ce début de siècle, le vieillissement de la population est en voie de devenir une problématique majeure dans notre société.
Les statistiques liées à l’évolution démographique prévoient un vieillissement rapide de la population dans les 20 prochaines années : en 2014, 9% de la population marocaine aura plus de 60 ans alors que ce taux était de 5% en 1989.
Une augmentation qui doit paraître superflue pour les uns, mais qui reste une donnée importante pour les observateurs avisés. Ceci étant, les défis posés par ce constat dépasse de loin le simple vieillissement de la population.
D’un côté, il ne s’agit pas là que d’une augmentation du nombre de vieux qui vont peupler les cafés et les ruelles de quartiers populaires et autres, mais bien d’une panoplie de charges qui vont s’ajouter aux lots de problèmes que connaissent déjà les familles marocaines.
Libération