Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
A la veille des élections, les listes qui parlent de candidats indésirables se multiplient. Du côté du ministère de l’intérieur, on parle d’une liste de personnes ne pouvant pas se présenter aux élections législatives de septembre prochain. Une question à ce sujet a même été posée au gouvernement, sous la coupole, par le chef du groupe parlementaire de l’Union Constitutionnelle.
Une deuxième liste est en préparation par le fondateur du « Comité national de la défense des deniers publics au Maroc », Tarik Sbaie. Il envisage, dit-il, de dresser une liste « des responsables de la dilapidation des deniers publics ». Une liste semblable à la liste des tortionnaires qui avait été dressée par l’Association Marocaine des Droits Humains. Cette liste, estime Tarik Sbaie permettra de déterminer le choix des électeurs en septembre 2007 pour sanctionner ces dilapidateurs.
Une troisième liste, est cette fois-ci en cours de préparation dans la région du Rif. Ses initiateurs sont des membres de la société civile de la région qui s’opposent aux trafiquants de drogue. Ils essayent de dresser la liste des trafiquants de drogue qui vont se présenter aux prochaines élections. Ils envisagent aussi de désigner les partis au nom desquels ces trafiquants vont se présenter.
Le Reporter
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